Description de collaboration avec Jules Faulkner Leroux, auteur
Récemment, j’ai travaillé sur la révision linguistique d’une novelette (un court roman d’une centaine de pages), « La rue dévore », de Jules Faulkner Leroux, facteur et auteur.
Wow, quel beau mandat ! Et quel texte ! Je me sens choyée d’avoir pu avoir accès à ce texte « en primeur ». Merci encore, Jules, de ta confiance et de ton ouverture !
La novelette :
« La rue dévore » décrit l’histoire de Camil et de son papa qui choisit de vivre dans la rue parce que c’est là qu’il se sent bien. Cette novelette aborde des sujets sensibles tels que la dépendance, l’itinérance et la santé mentale, et ce, sans filtre.
C’est une lecture poignante qui fait réfléchir et remettre les choses en perspective. Le ton est juste, les personnages criants de vérité et les mots sélectionnés avec soin. Résultat : les émotions et les réflexions sont au rendez-vous.
L’auteur :
Aussi, Jules Faulkner Leroux se veut être un auteur innovant et engagé. En effet, pour le moment, il a choisi de ne faire tirer que quelques exemplaires de son livre. Pour lui, « la littérature est comme un objet d’art et un objet rare à collectionner ». Cela dit, ce dernier n’est pas fermé à l’édition traditionnelle.
C’est pourquoi « La rue dévore », une novelette sans #ISBN, sera numérotée à la main et tirée en 143 exemplaires, dont seulement 99 unités seront vouées à la vente. Les autres seront remises à une organisation qui vient en aide aux jeunes en situation d’itinérance.
Pour suivre la suite de ce projet et/ou mettre la main sur un exemplaire de la novelette, vous pouvez suivre la page de l’auteur. Ou son site Web.
Bonne lecture !
Son avis sur mon travail :
Voici ce que Jules Faulkner Leroux a à dire au sujet de notre collaboration :
Avez-vous déjà cherché vos lunettes alors qu’elles étaient sur votre nez?
Après avoir travaillé des heures sur mon texte, j’ai beau avoir le nez collé dessus, je n’y vois plus rien. C’est pour cela (et pour m’assurer d’un certain professionnalisme) que j’ai demandé à Déborah de corriger et réviser ma novelette. Car Déborah ne sait pas seulement repérer les choses que n’ai pas vues, elle sait aussi identifier et améliorer les choses que je ne saurais voir. C’est qu’elle est une pro des subtilités de la langue française, et ce, sous toutes ses coutures: orthographiques, lexicales, syntaxiques, typographiques… Rien ne lui échappe.
D’ailleurs, je tiens à préciser que si vous notez, dans le texte final de La rue dévore, certains écarts quant aux normes linguistiques, sachez que Déborah les avaient relevés mais que j’ai décidé de prendre certaines libertés. Mea culpa.
Merci beaucoup Déborah pour ton travail minutieux!