Doit-on dire « se mettre sur son 36 » ou « se mettre sur son 31 »?

Ce mois-ci, j’ai été inspirée par la magie de Noël, et je tenais à partager une expression qui m’a bien surprise à mon arrivée au Québec.

Connaissez-vous l’expression de la francophonie : « se mettre sur son 36 » ? En Europe, ils disent « se mettre sur son 31 », mais ça veut dire la même chose !

Cette différence de numéro m’a toujours intriguée, alors je voulais comprendre son origine. Un voyage dans le temps, ça vous dit ? Je vous partage l’histoire derrière cette expression qui nous renvoie au Moyen-Âge.

Origines de l’expressions « se mettre sur son 31 »

L’expression « se mettre sur son 31 » serait issue d’une déformation du mot « trentain ». À l’époque, les personnes aisées s’habillaient avec du trentain, un drap très raffiné, destiné aux vêtements de luxe. Ce tissu étant méconnu du reste de la population, le mot aurait été déformé par « trente-et-un ». À l’époque, « se mettre sur » signifiait « mettre sur soi » signifiant s’apprêter pour une grande occasion.
(Source : Projet Voltaire)

Et l’origine de « se mettre sur son 36 » ?

Ça devient plus compliqué, car il y a plusieurs versions. Voici les références que j’ai trouvées :
– Au XIXe siècle, on disait « se mettre sur son trente-si »; avec les années, ce serait devenu « sur son trente-six »;
– Le tissu utilisé pour fabriquer ces nouveaux vêtements était, le plus souvent, du tissu de 36 pouces de large;
– Un jeu de mots : quatre fois neuf, dans le sens de « nouveau » pour mettre des habits neufs, donc 4 x 9 = 36.

👀 Ça reste un mystère à élucider…

Avez-vous entendu d’autres explications quant à l’origine de ces deux expressions ? Laquelle utilisez-vous ?

Laisser un commentaire